Ces derniers mois ont été éprouvants pour tous. Certaines entreprises ne s’en relèveront pas. D’autres sont au bord de la faillite. Certaines institutions qu’on croyait inébranlables vacillent (https://www.lesechos.fr/industrie-services/conso-distribution/fauchon-place-en-redressement-judiciaire-1220513). Il est clair qu’il y aura bien un après COVID-19.
Il est intéressant parfois de faire un parallèle entre notre actualité, notre manière de « vivre » et le fonctionnement de la nature (car oui, ne l’oublions pas, nous sommes des êtres vivants). En voyant tous ces mastodontes ébranlés par le COVID-19, je n’ai pas pu m’empêcher de penser à la théorie de Darwin : pour survivre il faut s’adapter. Ceux qui ne s’adaptent pas ne survivront pas (ou très difficilement).
Un exemple d’évolution
Parmi mes contacts, un exemple m’a particulièrement frappé : un ami travaille dans un établissement bancaire français. Depuis de nombreuses années, les salariés étaient autorisés à faire du télétravail ponctuel. Leurs accès distants ne leur permettaient de ne voir qu’une partie de leurs applications et données… tant et si bien que travailler à domicile rimait plutôt avec « rédiger de la documentation » ou « extraire de la donnée la veille au bureau ». La raison donnée par le service informatique : les salariés ne doivent pas consulter des données considérées comme confidentielles en dehors du réseau interne de la banque. Explication compréhensible.
Dans cette banque, quelques jours après le confinement, le service informatique (certainement poussé par sa direction) a pu mettre en place une solution permettant l’accès aux mêmes données depuis n’importe quel ordinateur du groupe, connecté en VPN à leur réseau. Les salariés sont ravis : ils peuvent enfin travailler à 100% efficacement depuis chez eux. Quand la question « de la confidentialité » est posée, la communication est limitée. « Les salariés ne doivent pas utiliser les ordinateurs de l’entreprise à des fins personnelles ». « Chacun est responsable de protéger le matériel de toute utilisation non souhaitée ».
Au final cette évolution (forcée) était nécessaire à la survie de cet établissement, tout du moins à la conservation d’une activité pour ses salariés. La bonne santé des établissements bancaires n’est toutefois pas menacée, au vu de l’énorme épargne générée pendant le confinement (https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/epargne-les-francais-ont-aussi-confine-leur-argent_4003567.html) )
Le retour à la « normale » ?
Pour l’ami cité ci-dessus, l’inquiétude est palpable : lorsque le retour à la normale aura lieu (s’il a lieu), les administrateurs supprimeront-ils les accès donnés pendant le confinement total ? Ou bien envisageront-ils une évolution globale et pérenne de l’entreprise ? Est-ce que cette (première) crise sanitaire mondiale n’est pas l’occasion de s’adapter ? de se préparer aux futures crises sanitaires qui risquent d’apparaître dans les décennies à venir ?
Quels domaines de prédilection pour évoluer ?
Pour les métiers des directions financières où MLR Conseil intervient en expertise, l’accès à la donnée est le nerf de la guerre . La mise en place de solutions de dématérialisation peuvent aider les entreprises à traverser ce genre de crises. Les solutions Saas ou de dématérialisation fiscales peuvent garantir une continuité dans le fonctionnement de l’entreprise. Ces solutions s’accompagnent souvent d’outils de workflow utiles pour pouvoir traiter les documents de façon électronique tout en conservant une traçabilité parfaite.
Crise sanitaire : subir ou agir ?
N’hésitez pas à nous contacter pour une étude de vos processus financiers. Nous pourrons vous aider à concevoir une solution cible qui pourra vous aider dans cette évolution. Soyez « Darwiniens » !
Jonathan Tayar, pour MLR Conseil